Photos: Bernard Gauthier
On ne s’ennuie pas à Vancouver. Ni à Victoria. Chacune des deux villes a son propre quartier chinois, ses pistes cyclables, ses parcs, ses jardins, ses musées et sa vue exceptionnelle sur des cours d’eau ceinturant les deux municipalités. Les activités étant très nombreuses, j’ai plutôt préféré me concentrer sur quelques-unes d’entre elles pour les besoins de la chronique. Toutefois, les liens Internet au bas de la page vous dirigeront vers des endroits qui méritent une attention particulière.
Vous aimez les hauteurs ? Je vous propose de vous rendre à Squamish. Si j’avais eu plus de temps, je serais demeuré sur place quelques heures
pour admirer cette nature verdoyante et ces montagnes à perte de vue. Dans la vallée de Capilano, au nord de Vancouver, le pont suspendu d’une distance de 137 mètres s’élève à 70 mètres
au-dessus de la rivière du même nom. Après avoir franchi le cours d’eau,
d’autres ponts suspendus reliant plusieurs arbres vous attendent. Ce
secteur s’appelle le Treetops et regorge de thuyas géants et de pins douglas.
Toujours au nord de Vancouver, à 13 kilomètres du centre-ville, Grouse Mountain est certainement un incontournable à ne pas rater. Au sommet, il y avait encore de la neige comme pour nous rappeler que l’hiver n’était pas encore parti. Culminant à une hauteur de 1 100 mètres, Grouse Mountain permet d’admirer la ville de Vancouver, le delta du Fraser, la vallée du Capilano et son lac et même l’île de Vancouver. Très recherché par les adeptes de ski alpin, l’endroit abrite des ours grizzlis et loups gris dans des enclos bien protégés. Ils sont des espèces en voie de disparition et c’est la raison pour laquelle les autorités ont décidé de leur bâtir des refuges.
Situé dans le parc Stanley, l’aquarium de Vancouver abrite au-delà de 50 000 espèces aquatiques à l’intérieur de 9 500 mètres cubes d’eau répartis dans plusieurs bassins. Il s’agit du plus grand aquarium au pays. Près de chaque bassin, de l’information explique très bien les origines, les habitudes et les lieux de reproduction de chaque espèce. Des spectacles sont également à l’horaire tous les jours. Un théâtre projette un film en 4 D sur la vie marine et réserve quelques surprises agréables aux spectateurs.
VICTORIA
Pour vous rendre à Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, par traversier, prévoyez 75 $ pour un aller simple en auto + un passager de Vancouver. C’est assez dispendieux, mais le voyage en vaut la peine. Je ne croyais pas que Victoria et ses environs avaient autant de jardins et de végétation abondante sur les chemins publics, les devantures de maisons et les cours arrière.
Ce qui fait également la réputation de Victoria, c’est Butchart Gardens. Personne ne peut rester indifférent. Les jardins sont des œuvres d’art. Ils s’étendent sur une superficie de 20 hectares. Et qu’est-ce qu’on y retrouve ? Des roseraies à perte de vue, un jardin japonais de toute beauté qui donne le goût d’y retourner plus d’une fois, un jardin italien, je dirais quelque peu décevant, et des étendues de pelouses, de fleurs et d’arbres avec comme trame de fond une fontaine aux jets d'eau qui dansent au gré du vent.
En parcourant les rues de Victoria, vous apercevrez la statue de Terry Fox sur le chemin Douglas près du parc Beacon Hill. Fox est celui qui avait voulu parcourir le Canada d’un océan à l’autre à partir de Terre-Neuve pour amasser des fonds en vue de la recherche sur le cancer. Lui-même atteint d’un cancer des os, il n’a malheureusement pas pu réaliser son rêve et a dû mettre un terme à Thunder Bay en Ontario en 1980.
Le centre-ville de Victoria fait face à la marina et au parlement de la province. Tout près se situe le Fairmont Empress Hotel, la fierté de la capitale. C’est l’endroit névralgique des touristes qui veulent flâner, se laisser caresser par le vent ou savourer une crème glacée. Le soir, on peut aperçevoir les bâtiments du parlement joliment illuminés.
