Lundi, 5 juin 2017

HOLGUIN ÉPOUSE L’AVENIR EN BEAUTÉ

Lorsque Christophe Colomb arrive à Cuba en 1492, il mouille sur la côte de Bariay dans la région qui s’appelle aujourd’hui Holguín. Il écrit dans son journal : «C’est la terre la plus belle que des yeux humains aient contemplée».

 


Holguín se trouve à 685 kilomètres au sud-est de la Havane et c’est la quatrième province par sa taille avec 9 318 kilomètres carrés; elle a une population de 1 250 875 habitants. C’est ici où sont nés Fidel et Raúl Castro. La capitale est la ville d’Holguín.
 

La région est riche et variée. Elle compte 40 plages pour le plaisir des visiteurs; Pesquero, Esmeralda et Guardalavaca en sont les plus réputées. Les eaux sont cristallines et  des plages de sable blanc à perte de vue. Il y a 900 sortes de poissons, 4000 sortes de mollusques et  plus de 300 espèces d’oiseaux. La végétation est luxuriante et offre des grandes possibilités pour les excursions et l’écotourisme.
 
Holguin est une région de culture. L’éducation est totalement gratuite à Cuba, même à l’université. Les médecins holguinais sont réputés en stomatologie, cancérologie et ophtalmologie et il y a un tourisme médical pour des patients du monde entier.

Dans un cadre culturel, Holguìn a un orchestre symphonique et une troupe d’opéra.
 

La zarzuela cubaine Cecilia, interprétée par une diva locale à la voix d’ange.

La ville est également riche en chœurs, et compte avec les meilleures troupes de danse, de ballet, de ballet aquatique, de théâtre, et un cinéma d’avant-garde.
 
Il y a de nombreuses fêtes populaires pleines de couleur, comme les Romerias de Mayo qui à l’origine était une fête religieuse et qui est aujourd’hui une joyeuse explosion de créativité.
 

Toute la jeunesse participe avec des défilés et des chars.  
 


Pour contempler la ville d’Holguín, il faut monter à la Loma de la Cruz, une colline qu’on peut aborder à pied, en escaladant 465 marches, ou par la route. On y admire cette ville de   300 000 habitants, ordonnée en damier, avec de nombreux parcs, qui lui ont donné le nom de Ville des parcs.
 

Holguín a beaucoup de personnalité et montre une belle architecture.


La Periquera

La Periquera, le centre culturel Plaza de la Marqueta, et la cathédrale San Isidro de Holguín sont des véritables joyaux.


 
De nombreux hôtels de charme, meublés avec goût, offrent des services personnalisés. C’est une ville de cafés, de commerces, une ville grouillante et intéressante.

Une autre ville à découvrir c’est Gibara, je suis arrivé en catamaran et de nombreux voiliers et des bateaux rapides sont venus tournoyer autour de nous. Gibarà a merveilleusement conservé son architecture coloniale.

Dans son programme de valorisation, le Ministre du Tourisme Manuel Marrero Cruz l’a nommée nouvelle destination touristique, à la Foire Internationale du Tourisme Fit Cuba 2017.  Il a inauguré du même coup : un Club Nautique, un restaurant de fruits de mer et, l’hôtel Plaza Colon dans une magnifique maison patrimoniale. Il ne faut pas manquer de visiter la Casa de la Cultura.


 
Tout près de là se trouve le parc Calixto Garcia où l’on peut admirer  l’église paroissiale, une des plus anciennes de la ville et la Statue de la Liberté au visage d’une Gibareña.

On y entend ici les notes d’un piano oriental qui fonctionne avec des cartes perforées et que l’on fait tourner avec une manivelle. Avant l’invention de la radio, ils étaient très populaires dans toute l’Amérique latine, lorsqu’on n’avait pas la chance de compter avec une pianiste dans la famille. Il y a aussi à cet endroit une collection d’appareils de photos et de caméras anciennes.

Il faut aussi s’arrêter au Cinéma Jiba qui est le siège du prestigieux Festival du Cinéma Pauvre, fondé par Humberto Solas, aujourd’hui rebaptisé Festival international de cine de Gibara.


 
Un peu plus loin il y a une fabrique de cigares. Dans une maison coloniale de la rue principale il y a la Galerie Cosme Proenza, qui comporte 14 œuvres grand-format du célèbre peintre de Gibara. Il y a encore le Musée des Arts Décoratives qui est situé dans un édifice néo-classique de 1872. On y trouve un mobilier et des objets décoratifs qui datent du Dix-huitième et du Dix-neuvième siècle. Arrêtez-vous à la Casa del Tango.


 
Il y a une belle salle ouverte sur la rue où des professionnels dansent le tango, mais si vous aimez danser, n’hésitez pas à inviter n’importe quelle personne du public car les Gibareños et les Gibareñas sont passionnés de tango. Vous finirez votre visite par une promenade jusqu’au mirador, d’où vous admirerez la ville, la mer et la campagne environnante.

Le Parc NacionalBariay, es une aire naturelle protégée,où se trouve le Monument aux deux civilisations amérindienne et espagnole.

 
Un peu plus loin on trouve une reconstruction d’un village amérindien tel que décrit par Christoph Colomb.


 
Cette région produit un très bon Rhum Bariay.

Pour la détente, les plages, la musique, le rhum, la marche en montagne, l’exploration marine, le confort, les fruits de mer, le romantisme, et la sécurité, la place pour moi, c’est Holguín!
Découvrez-la, elle est belle  dans les quatre saisons!
 
INFOTUR CUBA
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Bureau de Tourisme de Cuba à Montréal
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Carmen CasalSánchez
Directrice

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