Mardi, 13 décembre 2016

MONTRÉAL ET QUÉBEC RESTERONT DES MARCHÉS D’ACHETEURS

Perspectives immobilières RE/MAX : Montréal et Québec resteront des marchés d’acheteurs en 2017.

 

L’offre élevée continuera de caractériser les marchés de Québec et de Montréal en 2017, qui demeureront des marchés d’acheteurs. Le faible taux de chômage dans la province, la stabilité du marché du travail à Québec et la croissance de l’actif des ménages individuels à Montréal devraient favoriser la confiance des consommateurs et engendrer un optimisme accru au sein de ces marchés immobiliers résidentiel en 2017.


MONTRÉAL A INVESTI PLUS DE
200 MILLIONS DE DOLLARS


La ville de Montréal a investi plus de 200 millions de dollars en projets d’infrastructure en prévision des célébrations de son 375e anniversaire en 2017; ces projets devraient stimuler l’économie et le marché immobilier.

La nouvelle taxe de 15 pour cent imposée dans l’Ouest du pays aux acheteurs étrangers devrait encourager l’activité du marché à court terme en 2017.

L’abondance d’habitations dans les marchés de l’immobilier résidentiel de Montréal et de Québec, qui a caractérisé les douze derniers mois, persistera en 2017 et continuera d’avantager les acheteurs. Le prix de vente moyen des habitations a connu une légère hausse de 3 pour cent dans la région du Grand Montréal pour atteindre environ 347 321 $, et est demeuré inchangé à Québec, soit 265 095 $ par rapport à 265 204 $ en 2015. En 2017, RE/MAX estime que le prix de vente moyen des habitations enregistrera une hausse de 6 pour cent à Montréal et une baisse de 2 pour cent à Québec.  RE/MAX s’attend à ce que le prix moyen des habitations augmente de 2 % en 2017 au Canada.

« L’offre variée à l’échelle du marché, le faible taux de chômage au Québec, de même que la nouvelle taxe de 15 pour cent imposée dans l’Ouest du pays aux acheteurs étrangers devraient encourager l’activité du marché à court terme en 2017 », a déclaré Sylvain Dansereau, vice-président exécutif de RE/MAX Québec.

À l’heure actuelle,  les marchés de Montréal et de la capitale nationale avantagent légèrement les acheteurs, tant au niveau des maisons unifamiliales que des copropriétés. L’abondance d’habitations à vendre demeure un facteur important dans de nombreuses régions, y compris Montréal, où les premiers acheteurs comme les acheteurs de propriétés d’un cran supérieur se voient proposer un choix intéressant de produits.

Par ailleurs, les Québécois comme l’ensemble des Canadiens privilégient l’accès à la propriété, selon un récent sondage mené par Léger pour le compte de RE/MAX. Cinquante-trois pour cent des répondants ont en effet manifesté l’intention d’acheter une habitation, alors que 47 pour cent d’entre eux ont précisé vouloir le faire d’ici cinq à dix ans. Près d’un Canadien sur trois (30 pour cent) planifie d’utiliser l’achat d’une maison à titre de stratégie pour l’aider à financer sa retraite; pour leur part, 42 pour cent des milléniaux considèrent un tel achat comme une stratégie de financement de la retraite. En outre, un certain nombre de Canadiens seraient prêts à recourir à des modes de financement non conventionnels pour devenir propriétaires, tels:
  • Acheter une habitation avec un membre de la famille (33 pour cent);
  • Louer une chambre par l’entremise d’un site de location saisonnière comme Airbnb (15 pour cent);
  • Offrir une des chambres de leur maison en location à long terme (22 pour cent).
LES CHANGEMENTS DE RÉGLEMENTATION DE 2016

Les changements de réglementation survenus vers la fin de 2016, au niveau provincial comme fédéral, ont déjà une incidence sur les activités dans certains marchés. Dans les régions de Montréal et de Québec, les mesures prises par le gouvernement fédéral pour resserrer les critères d’assurances sur les hypothèques des premiers acheteurs entraîneront une baisse de la demande venant des premiers acheteurs durant les six premiers mois de 2017 mais ne devraient toutefois pas avoir une grande incidence à long terme sur le marché. La taxe de 15 pour cent imposée aux acheteurs étrangers voulant acheter dans la région de Vancouver ne risque d’avoir un impact que sur le segment des habitations de prestige de Montréal où certains investisseurs étrangers sont susceptibles de se rabattre.

Pour consulter l’aperçu du marché immobilier résidentiel du Québec de RE/MAX pour 2017, veuillez cliquer ICI.
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