Bien que «la machine» de Robert Lepage continue de faire sourciller les fanatiques d’opéra, les critiques de Die Walküre (La Walkyrie), le deuxième cycle de la tétralogie Der Ring des Nibelungen (L’Anneau du Nibelung) de Richard Wagner, ont accueilli le spectacle positivement, parlant de progrès dans les façons de faire du metteur en scène québécois.
Deborah Voigt, qui interprétait Brünnhilde, s’est fait montrer du doigt par Theatermania, elle qui ne «semblait pas au meilleur de sa forme», et qui a perdu pied lors d’un changement dans le décor, une chute qui fait état du «niveau de danger que créent les installations de Lepage». La «machine», cette structure de métal constituée de 24 planches amovibles, qu’il avait également manipulée pour son premier opéra Das Rheingold (L’Or du Rhin), a été mieux intégrée aux actions des chanteurs, d’après ce qui a été rapporté sur le site internet de l’Associated Press.
Cette fois-ci, «la machine» donne «une meilleure marge de manœuvre aux interprètes d’un point de vue vocal», eux qui peuvent gérer plus efficacement leurs déplacements scéniques. Or, même s’il salue également la meilleure intégration de l’installation du concepteur des décors, Carl Fillion, le New York Times souligne ses «grincements audibles», qui «semblaient rendre nerveux les chanteurs». La critique qualifie les effets de scène tant d’incroyables que «maladroits et envahissants».
Malgré tout, tous s’entendent pour dire que les acteurs de la distribution ont fait un travail extraordinaire. La scène finale, la plus spectaculaire et le clou du spectacle, a sans doute alimenté la longue ovation qu’ont reçue les artistes et artisans de la production. Les critiques soulignent également, sans exception, la «somptueuse» musique de James Levine, à la barre de l’orchestre du MET. Il a lui aussi reçu une ovation des spectateurs, qui sont demeurés longuement à la fin du spectacle.
Source: QMI
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