Les Avatars du Poona Party

Un roman pour le moins inusité.

Ce roman nous explique la démarche ésotérique de Ma Kaliga (alias Andrée Ricard), de sa fille Jacinthe, de son compagnon de vie Idhant et de son bref amour Vrtrahan. Mais c’est aussi une intrusion des plus déroutante dans le monde du spiritualisme des années soixante-dix, de la drogue, de la réalité hippie, des contacts énergétiques et de plusieurs autres sujets. Le gros du récit se déroule en Inde à Poona et dans l’Himalaya, avec quelques passages dans divers endroits du pays.

Il s’agit du parcours initiatique de Ma Kaliga, de sa quête spirituelle. Tout au long de son périple, nous faisons la connaissance de différents personnages; Rajnesh, Dieter, Sharanj, Werner, Rùnur et plusieurs autres. Tous auront un impact à différents niveaux de son cheminement. Mais tout d’abord, il vous faut savoir que Ma Kaliga fut conçue dans un camp de travail nazi, et naîtra le jour de la libération. Dans les années ’68, elle se lancera sur les routes de l’Inde parfois seule, parfois accompagnée. Une mission d’importance lui sera confiée par le gourou Rajnesh. C’est ainsi qu’elle trouvera le but recherché dans sa vie.

PHOTO AVEC LÉGENDE : Yves Vaillancourt, auteur

Un récit qui contient beaucoup de détails, qui est très réflexif et songé. Au tout début, il est difficile de saisir où l’auteur désire nous amener, mais au fur et à mesure de notre lecture, le texte s’éclaircit. Il arrive à certaines occasions qu’on saute rapidement d’une scène à une autre. La section qui raconte l’histoire de Ma Kaliga et de Jacinthe est facile à comprendre, alors que le passage concernant Vrtrahan est un peu plus ardu.

Il s’agit d’un survol des années hippies et des courants forts de cette époque. Nous y faisons la découverte des différents groupes établis à ce moment-là grâce à des descriptions très détaillées et imagées. 

Un récit illuminé qui se lit lentement…

POCHETTE LIVRE

VOICI UN EXTRAIT

Les avatars du Poona Party, Yves Vaillancourt, Éditions Druide, 2014

« Mais la fois suivante – nous revenions de La Source, rue Duluth -, l’expérience monta d’un cran. Ma conception, les dangers de ma gestation, le drame finalement joyeux de ma naissance, tout cela commença à m’apparaître dans une sorte de jour nouveau de la conscience. Je comprenais également que ma vie s’était déroulée jusque-là comme une série de conséquences déterminées par ce début. Jacinthe, voici comment les choses se sont passées. Nous étions chez moi, rue Saint-Dominique, dans ma chambre. Francine se mit à me caresser le ventre avec des mouvements circulaires. De sa belle main souple, elle remontait ma poitrine et venait scander ma respiration par de petites pressions sur l’épaule. J’eus tout à coup l’impression d’un moment de vérité terrible et la vision se déclencha. Dans la lumière blafarde d’une ampoule électrique, je vis une section du camp des prisonniers. Ma mère était livide. Elle s’empara d’une aiguille à tricoter, releva sa jupe et se l’enfonça dans le vagin. Je poussai alors un cri terrible. »

Bonne lecture!

SONIA ALAIN http://soniaalain.com.overblog.com/

Éditions Druide www.editionsdruide.com 

Ce roman nous explique la démarche ésotérique de Ma Kaliga (alias Andrée Ricard), de sa fille Jacinthe, de son compagnon de vie Idhant et de son bref amour Vrtrahan. Mais c’est aussi une intrusion des plus déroutante dans le monde du spiritualisme des années soixante-dix, de la drogue, de la réalité hippie, des contacts énergétiques et de plusieurs autres sujets. Le gros du récit se déroule en Inde à Poona et dans l’Himalaya, avec quelques passages dans divers endroits du pays.

Il s’agit du parcours initiatique de Ma Kaliga, de sa quête spirituelle. Tout au long de son périple, nous faisons la connaissance de différents personnages; Rajnesh, Dieter, Sharanj, Werner, Rùnur et plusieurs autres. Tous auront un impact à différents niveaux de son cheminement. Mais tout d’abord, il vous faut savoir que Ma Kaliga fut conçue dans un camp de travail nazi, et naîtra le jour de la libération. Dans les années ’68, elle se lancera sur les routes de l’Inde parfois seule, parfois accompagnée. Une mission d’importance lui sera confiée par le gourou Rajnesh. C’est ainsi qu’elle trouvera le but recherché dans sa vie.

Yves Vaillancourt, auteur

Un récit qui contient beaucoup de détails, qui est très réflexif et songé. Au tout début, il est difficile de saisir où l’auteur désire nous amener, mais au fur et à mesure de notre lecture, le texte s’éclaircit. Il arrive à certaines occasions qu’on saute rapidement d’une scène à une autre. La section qui raconte l’histoire de Ma Kaliga et de Jacinthe est facile à comprendre, alors que le passage concernant Vrtrahan est un peu plus ardu.

Il s’agit d’un survol des années hippies et des courants forts de cette époque. Nous y faisons la découverte des différents groupes établis à ce moment-là grâce à des descriptions très détaillées et imagées. 

Un récit illuminé qui se lit lentement…

Les avatars du Poona Party, Yves Vaillancourt, Éditions Druide, 2014

« Mais la fois suivante – nous revenions de La Source, rue Duluth -, l’expérience monta d’un cran. Ma conception, les dangers de ma gestation, le drame finalement joyeux de ma naissance, tout cela commença à m’apparaître dans une sorte de jour nouveau de la conscience. Je comprenais également que ma vie s’était déroulée jusque-là comme une série de conséquences déterminées par ce début. Jacinthe, voici comment les choses se sont passées. Nous étions chez moi, rue Saint-Dominique, dans ma chambre. Francine se mit à me caresser le ventre avec des mouvements circulaires. De sa belle main souple, elle remontait ma poitrine et venait scander ma respiration par de petites pressions sur l’épaule. J’eus tout à coup l’impression d’un moment de vérité terrible et la vision se déclencha. Dans la lumière blafarde d’une ampoule électrique, je vis une section du camp des prisonniers. Ma mère était livide. Elle s’empara d’une aiguille à tricoter, releva sa jupe et se l’enfonça dans le vagin. Je poussai alors un cri terrible. »

Bonne lecture!

SONIA ALAIN