Lundi, 12 décembre 2016

LIANE BERNSTEIN, LE GOÛT DU DÉPASSEMENT

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Liane Bernstein, deuxième lauréate de l’Ordre de la rose blanche.

 

Polytechnique Montréal insuffle le goût du dépassement chez les jeunes ingénieures du Canada C’est avec beaucoup de fierté que la Direction de Polytechnique Montréal remettait la deuxième bourse de l’Ordre de la rose blanche à Liane Bernstein, diplômée en génie physique de Polytechnique Montréal. Cette bourse de 30 000 $, créée il y a deux ans, est décernée annuellement à une étudiante canadienne en génie qui désire poursuivre ses études en génie aux cycles supérieurs au Canada ou ailleurs dans le monde.


Christophe Guy, directeur général de Polytechnique, Michèle Thibodeau-DeGuire, principale et présidente du conseil d’administration, et Nathalie Provost, marraine de l’Ordre de la rose blanche, sont particulièrement impressionnés par l’excellence du parcours universitaire de la récipiendaire de cette année. Après un passage direct du baccalauréat au doctorat, Liane Bernstein poursuit actuellement ses études doctorales au Département de génie électrique et informatique du réputé Massachusetts Institute of Technology (MIT).



« Je suis fier que Liane Bernstein ait été choisie pour recevoir cette deuxième bourse de l’Ordre de la rose blanche, car non seulement elle a une scolarité émaillée de succès mérités et dignes de mention, mais elle est également diplômée de notre école de génie, affirme Christophe Guy. S’ajoute à notre fierté le fait qu’une institution comme le MIT ait également reconnu son potentiel, à l’instar des nombreux organismes et associations qui lui ont décerné des bourses et des prix pendant son parcours universitaire.

Peu importe où Liane ira déployer son génie dans le monde, elle est promise à une brillante carrière dont le succès rejaillira sur son alma mater. »

« Je suis très émue de recevoir l’Ordre de la rose blanche et je remercie le comité de sélection d’avoir considéré ma candidature avec autant d’intérêt, soutient Liane Bernstein. Il s’agit pour moi d’un grand honneur. Je n’ai pas toujours su vers quel domaine je voulais me diriger, hésitant entre l’ingénierie, la physique, et même l’histoire, mais après avoir rencontré la professeure Caroline Boudoux à Polytechnique et fait des stages dans son laboratoire, mon choix était évident.

J’ai développé une véritable passion pour le génie physique, qui représente pour moi le parfait mélange de théorie et d’applications concrètes. En entrant sur le marché du travail, je veux utiliser mes connaissances scientifiques et les résultats de mes recherches pour créer des technologies d’imagerie innovatrices destinées à dépister des maladies, et améliorer la santé des gens. »



« Liane Bernstein est une véritable source d’inspiration pour les jeunes filles qui ont choisi le génie comme domaine d’études », explique Michèle Thibodeau-DeGuire, qui fut la première diplômée en génie civil de Polytechnique en 1963. « Le choix du jury s’est arrêté sur une étudiante exceptionnelle qui a fait la preuve qu’il est possible de s’intégrer et de se démarquer dans le domaine majoritairement masculin qu’est le génie physique. Outre ses études, elle réussit à équilibrer sa vie en étant une musicienne et une athlète accomplie. »

« Cette bourse accordée à Liane Bernstein lui permet de réaliser un rêve auquel les femmes ont cru, un moment, qu’elles n’auraient pas accès », explique Nathalie Provost, diplômée de Polytechnique et blessée lors des événements de 1989. « Liane possède les qualités requises pour réussir tout ce qu’elle touche. Ce faisant, elle a à coeur la réussite des autres et désire passer au suivant. Son implication à titre de marraine dans le programme de marrainage de la Chaire Marianne-Mareschal en fait foi. »

Rappelons que c’est à l’occasion des activités de commémoration du 25e anniversaire de la tragédie du 6 décembre 1989 à Polytechnique que l’Ordre de la rose blanche a été créé, dans le but de rendre hommage aux victimes de ce drame. Cette bourse vise à reconnaître non seulement l’importance que Polytechnique accorde à la contribution des femmes au génie, mais elle se veut aussi un catalyseur et un accélérateur de talents.

Le comité de sélection l’Ordre de la rose blanche a été présidé par Michèle Thibodeau-DeGuire. Il réunissait également des personnalités remarquables du monde de l’éducation supérieure canadien, à savoir :

Cristina Amon, doyenne de la Faculté de science appliquée et de génie, Université de Toronto Elizabeth Cannon, présidente et vice-chancelière, Université de Calgary Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie, Université de Sherbrooke. Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière, Université McGill Joshua Leon, doyen de la Faculté de génie, Université Dalhousie Pearl Sullivan, doyenne de la Faculté de génie, Université de Waterloo Kimberly A. Woodhouse, doyenne de la Faculté de génie et de science appliquée, Université Queen’s.

À PROPOS DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

Fondée en 1873, Polytechnique Montréal est l’un des plus importants établissements d’enseignement et de recherche en génie au Canada. Polytechnique occupe le premier rang au Québec pour le nombre de ses étudiants et l’ampleur de ses activités de recherche. Avec plus de 45 757 diplômés, Polytechnique Montréal a formé près du quart des membres actuels de l’Ordre des ingénieurs du Québec. L’institution offre plus de 120 programmes. Polytechnique compte 250 professeurs et plus de 8 200 étudiants. Son budget annuel de fonctionnement s’élève à plus de 210 millions de dollars, dont un budget de recherche de plus de 70 millions de dollars.

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