Jeudi, 3 décembre 2015

CETTE ANNÉE, ON RELAXE AUX FÊTES!

la reussite

Je sais que c’est un peu tôt. Mais comme je vois déjà les lumières de Noël et les sapins apparaître dans les magasins, je me suis dit : pourquoi ne pas parler du temps des fêtes!

 

Je suis constamment surprise des burnouts du temps des fêtes. Tout ce que j’entends quand j’écoute les gens parler de ce temps de l’année c’est : « il faut que, je dois, je ne peux pas dire non, je dois accepter, je dois voir tout le monde, je dois être équitable entre ma famille, sa famille, le père divorcé, la mère divorcée, etc. » Les obligations que l’on se met sur les épaules sont incroyables et le niveau de chantage qu’on tolère, parce que c’est le temps des fêtes, est juste inconcevable.

IMAGINEZ LE SCÉNARIO SUIVANT :

Vous êtes une mère mariée et vous avez trois enfants. Vos parents sont divorcés. Votre père vit à Québec avec sa nouvelle femme, votre mère vit à Chicoutimi avec son nouveau mari. Les parents de votre conjoint sont également séparés; l’un vit à Montréal et l’autre à Sherbrooke. Et vous, vous demeurez à Candiac. Vous arrivez au 24 décembre, épuisée après six semaines de rush au bureau. Vos enfants viennent de finir une grosse grippe. Tout le monde est fatigué. Durant cette période, vous avez négocié avec l’ensemble de la famille l’endroit où vous alliez être durant les fêtes. Vous avez aussi pris pour acquis que vous deviez voir tout le monde. Et là le « couraillage » et le stress démarrent.

Le 24 chez la belle-mère à Montréal. Le 25 à Sherbrooke. Votre mère n’est pas contente de ne pas vous voir à Noël, alors vous négociez d’aller passer trois jours à Chicoutimi autour du jour de l’an. Le 1er, vous descendez à Québec pour l’heure du souper. Vous revenez à Montréal le 2 janvier, et il ne vous reste plus que  2 jours pour vous préparer au retour au travail. Sauf qu’avec tous les beaux becs et les accolades, la grippe reprend pour toute la famille! Il est encore heureux que vous ne soyez pas séparée en plus!



Je le sais, j’exagère, et c’est fait exprès. Malgré tout, je connais deux couples qui sont très près de ce scénario. Et je n’ai même pas parlé de l’achat des cadeaux, du sapin, des décorations et des beignes et tourtières faits maison!

La plupart d’entre nous envisagent le temps des fêtes de manière très négative. Comment améliorer cette période difficile? Il y a plusieurs années, j’ai appris à dire « non ». Finis les cadeaux sans fin à des personnes que je ne vois qu’à Noël. Le 24 au soir est maintenant dédié à mon couple (je n’ai pas d’enfants), le 25 est réservé à la personne la plus importante pour moi ou pour mon conjoint. Je dis « non » plus que je ne dis « oui ». Je commence l’achat des cadeaux en novembre. Et j’en fais beaucoup par internet. Je n’aime pas particulièrement magasiner, même en temps normal.

Au lieu d’assister à des partys où l’on n’a pas le temps de voir qui que ce soit, où les anciennes chicanes refont toujours surface et où il est impossible d’avoir des conversations intéressantes, je préfère choisir un souper plus privé avec les personnes que j’apprécie. Et je ne le fais jamais en décembre, ni au début de janvier. Depuis plusieurs années, nous avons même décidé d’aller dans le Sud, dès Noël terminé. C’est très relaxant.



ALORS, VOICI QUELQUES TRUCS POUR AMÉLIORER LA PÉRIODE DES FÊTES :
  1. Dites non à certaines invitations. Négociez quelques rencontres plus privées à d’autres moments
  2. Commencez l’achat des cadeaux en novembre et prévoyez terminer au plus tard le 15 décembre.
  3. Prévoyez du temps pour vous, votre conjoint et vos enfants.
  4. Révisez la liste des personnes à qui vous donnez des cadeaux. Pour les grosses familles, un tirage serait plus économique.
  5. Faites du sport; cela réduit le stress.
  6. Pensez à la qualité des visites au lieu de la quantité.

En vous souhaitant une bonne préparation des fêtes.



SOPHIE LAMARCHE

ARRÊTE DE FAIRE LA BOSS!
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