Le premier ministre Jean Charest ne croit pas que le début des travaux de la commission Bastarache, mardi, entachera la campagne électorale de Jean-Marc Fournier dans la circonscription de Saint-Laurent.
Après avoir participé au lancement de la campagne, lundi soir, M. Charest a affirmé que son gouvernement n'avait pas eu "le choix" d'instituer la commission afin de faire la lumière sur les graves allégations de l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, au sujet de l'intégrité du système judiciaire québécois. M. Bellemare doit amorcer mardi son témoignage très attendu. Les audiences de la commission se poursuivront pendant plusieurs semaines, alors que l'élection partielle dans Saint-Laurent aura lieu le 13 septembre.
Jean Charest a fait peu de cas d'un sondage Angus Reid-La Presse, publié lundi, selon lequel une majorité de Québécois estiment que Marc Bellemare est plus crédible que le gouvernement dans cette affaire. "Les sondages, surtout en 25 ans de vie politique, j'en ai tellement vu, a commenté M. Charest. Il faut toujours prendre ça avec un gros, gros grain de sel. Il faut aller au fond des choses, il faut aller sur les enjeux de fond."
Le chef libéral a soutenu que les Québécois ne voulaient pas de débats "de personnalités", ce qui ne l'a pas empêché d'attaquer férocement son adversaire péquiste, Pauline Marois, sur la question nationale. "Un débat sur les enjeux, c'est ce que nous aurons ici dans le comté de Saint-Laurent avec Jean-Marc Fournier, parce que Mme Marois est venue dire ici que l'enjeu de l'élection, c'est la souveraineté, a-t-il lancé. Bravo pour la clarté, parce que comme ça les gens saurons à quoi s'en tenir."
MM. Charest et Fournier ont assuré que leurs priorités pour la circonscription seraient l'économie, l'éducation et l'intégration des immigrants. Ancien ministre du gouvernement Charest, M. Fournier tente un retour en politique. Dans le cadre du remaniement ministériel d'il y a dix jours, Jean Charest l'a nommé ministre de la Justice. S'il est élu, il deviendra également leader du gouvernement à l'Assemblée nationale.
Jean-Marc Fournier veut succéder à l'ex-ministre Jacques Dupuis, qui a démissionné plus tôt ce mois-ci. Dans ce château-fort libéral, il fera notamment face au candidat péquiste Philippe Leclerc. Toute une brochette de ministres libéraux, dont Michelle Courchesne, Line Beauchamp, Laurent Lessard, Clément Gignac, Raymond Bachand, Yves Bolduc, Marguerite Blais, Kathleen Weil et Christine St-Pierre, ont pris part à l'événement de lundi soir. Aux dernières élections, en décembre 2008, Jacques Dupuis l'avait emporté par une majorité de 12 158 votes devant la péquiste Gabrielle Dufour-Turcotte.
Jean Charest a fait peu de cas d'un sondage Angus Reid-La Presse, publié lundi, selon lequel une majorité de Québécois estiment que Marc Bellemare est plus crédible que le gouvernement dans cette affaire. "Les sondages, surtout en 25 ans de vie politique, j'en ai tellement vu, a commenté M. Charest. Il faut toujours prendre ça avec un gros, gros grain de sel. Il faut aller au fond des choses, il faut aller sur les enjeux de fond."
Le chef libéral a soutenu que les Québécois ne voulaient pas de débats "de personnalités", ce qui ne l'a pas empêché d'attaquer férocement son adversaire péquiste, Pauline Marois, sur la question nationale. "Un débat sur les enjeux, c'est ce que nous aurons ici dans le comté de Saint-Laurent avec Jean-Marc Fournier, parce que Mme Marois est venue dire ici que l'enjeu de l'élection, c'est la souveraineté, a-t-il lancé. Bravo pour la clarté, parce que comme ça les gens saurons à quoi s'en tenir."
MM. Charest et Fournier ont assuré que leurs priorités pour la circonscription seraient l'économie, l'éducation et l'intégration des immigrants. Ancien ministre du gouvernement Charest, M. Fournier tente un retour en politique. Dans le cadre du remaniement ministériel d'il y a dix jours, Jean Charest l'a nommé ministre de la Justice. S'il est élu, il deviendra également leader du gouvernement à l'Assemblée nationale.
Jean-Marc Fournier veut succéder à l'ex-ministre Jacques Dupuis, qui a démissionné plus tôt ce mois-ci. Dans ce château-fort libéral, il fera notamment face au candidat péquiste Philippe Leclerc. Toute une brochette de ministres libéraux, dont Michelle Courchesne, Line Beauchamp, Laurent Lessard, Clément Gignac, Raymond Bachand, Yves Bolduc, Marguerite Blais, Kathleen Weil et Christine St-Pierre, ont pris part à l'événement de lundi soir. Aux dernières élections, en décembre 2008, Jacques Dupuis l'avait emporté par une majorité de 12 158 votes devant la péquiste Gabrielle Dufour-Turcotte.
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